Comment définir la surdité sévère et profonde ?
La surdité est classée en plusieurs niveaux selon la perte auditive en décibels :
- Surdité sévère : perte auditive comprise entre 70 et 89 décibels. Les personnes concernées entendent encore certains sons forts et peuvent comprendre la parole si elle est amplifiée ou articulée distinctement. Cependant, elles rencontrent des difficultés dans les environnements bruyants et peuvent nécessiter que l’on élève la voix pour les comprendre.
- Surdité profonde : perte auditive supérieure à 90 décibels. Les personnes atteintes n’entendent généralement plus la parole et ne perçoivent que des sons très forts, comme une alarme, un avion ou des feux d’artifice.
Quels sont les signes d’une surdité sévère ou profonde ?
- Difficulté à suivre les conversations, même en face à face.
- Tendance à s’isoler pour éviter des échanges difficiles.
- Lecture labiale nécessaire pour comprendre les interlocuteurs.
- Fatigue auditive importante après des interactions prolongées.
Quels sont les causes de la surdité sévère et profonde ?
Les origines de cette perte auditive peuvent être variées :
- Surdité de transmission : Problème au niveau du conduit auditif, de l’oreille moyenne ou du tympan. Cela peut être causé par des infections répétées, des otites chroniques, une malformation de l’oreille ou encore des pathologies comme l’otospongiose.
- Surdité de perception : Elle touche l’oreille interne et le nerf auditif. Elle peut être d’origine génétique, congénitale, traumatique (exposition à des bruits excessifs, chocs acoustiques) ou liée à des traitements ototoxiques.
- Presbyacousie : Perte auditive liée à l’âge, qui peut s’aggraver avec le temps.
- Surdité mixte : Association d’une surdité de transmission et d’une surdité de perception.